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Biographie
Pays : Belgique
Editeur : Niffle
Année d'édition : 2018
Première édition : 2003
202 pages
20 x 23,5 cm - 850 gr
Langue : Français
ISBN : 9782873930714
Réédition du titre paru chez le même éditeur en 2003, concomittante d'ailleurs à l'épuisement du tirage initial. Cette seconde mouture connaît quelques changements, dont le premier visible est le cartonnage de la couverture, beaucoup plus rigide et perdant toute souplesse. Les cahiers sont toujours collés sur un dos carré, mais cette fois celui-ci tire profit de la raideur des plats pour afficher l'ornière d'un élégant pincement. À peu de frais, on est monté en gamme, sans que cela ne soit répercuté sur le prix, certes en hausse, mais d'un euro seulement. La mention de la collection, naguère intitulée « Profession » disparaît. Plus notable, l'abandon du dessin de Dupuy et Berberian en couverture au profit d'une photo de Pierre Culliford, dit Peyo. Nous avons encore noté quelques modifications dans les titres des chapitres, mais rien que de très négligeable. À l'intérieur, le texte, toujours très illustré (avec légendes systématiques, placées à présent sous les images), glisse ici aussi sur deux colonnes ferrées à gauche. Objet toujours agréable.
Notule de Harry Morgan et Manuel Hirtz :
Excellente biographie de Peyo, faisant apparaître les deux pôles du personnage, à la fois créateur méticuleux et homme d’affaires opiniâtre.
Source : Le Petit critique illustré, (c) PLG, Harry Morgan et Manuel Hirtz, 2005
Introduction p. 5
Première partie : un certain Pierre Culliford p. 7Chapitre 1 : L’insouciance et le deuil p. 8
Chapitre 2 : La guerre et les petits boulots p. 13
Chapitre 3 : La C.B.A. et l’éveil d’une vocation p. 17
Deuxième partie : Le début d’une carrière p. 23Chapitre 4 : premiers essais, premiers personnages p. 24
Chapitre 5 : L’entrée à Spirou p. 30
Chapitre 6 : Pirlouit naît, une œuvre se crée p. 38
Chapitre 7 : Le coût du merveilleux p. 49
Troisième partie : Le temps du succès p. 59Chapitre 8 : Un salière qui tombe à pic p. 60
Chapitre 9 : Des mini-récits pour des mini-héros p. 69
Chapitre 10 : La création de Benoît Brisefer p. 77
Chapitre 11 : Johan et Pirlouit perdent du terrain p. 85
Chapitre 12 : Un débutant nommé Walthéry p. 91
Chapitre 13 : Peyo chef de studio p. 96
Chapitre 14 : Cette sacré Schtroumpfette ! p. 104
Chapitre 15 : Dédicaces, céréales et figurines p. 112
Chapitre 16 : Peyo, Gos... et Franquin p. 120
Chapitre 17 : Rivalités et problèmes de cœur p. 126
Chapitre 18 : La fin d’une époque p. 132
Chapitre 19 : Une fable politique p. 141
Quatrième partie : Le triomphe des Smurfs p. 147Chapitre 20 : L’aventure de Belvision p. 148
Chapitre 21 : Le succès croît, la santé décline p. 158
Chapitre 22 : Une peluche providentielle p. 167
Chapitre 23 : Les Smurfs chez Hanna-Barbera p. 172
Chapitre 24 : Chaos chez Dupuis et exil en Suisse p. 181
Chapitre 25 : Retour à la bande dessinée p. 187
Epilogue : L'héritage de Peyo... p. 188Sources p. 186Qui, aujourd'hui, ne connaît les Schtroumpfs ? De tous les héros de la bande dessinée européenne, les lutins bleus sont les seuls à avoir acquis une célébrité mondiale, grâce à la vague de dessins animés produits par Hollywood dans les années 1980. Derrière cet immense succès, se cachait un dessinateur bruxellois modeste et discret : Pierre Culliford, alias Peyo.
Avant d'être le créateur d'un empire commercial, Peyo fut d'abord et surtout un grand auteur de bande dessinée. Introduit dans le métier par son ami Franquin au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, il deviendra très vite une vedette du journal Spirou grâce à la série Johan et Pirlouit. Peyo eut deux modèles : Hergé et Walt Disney. Du premier, il admirait le génie narratif, du second, la réussite internationale. Étonnamment, sa carrière réussira la synthèse de ces deux influences.
À travers de nombreux témoignages émouvants, enrichis de documents souvent inédits, Peyo l'enchateur retrace le destin exceptionnel d'un auteur-phare, injustement sous-estimé, de la bande dessinée moderne.
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